Y a-t-il une Renaissance dans le rugby français

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Qui n’oubliera jamais l’essai du bout du monde que la France a marqué pour renverser les All Blacks dans les derniers instants du deuxième Test de leur tournée 1994 en Nouvelle-Zélande ?

Cela reste la seule victoire de la France en série sur le sol kiwi dans l’histoire des matches entre les deux nations. Le toucher de bout en bout, pas une passe en vrille en vue, les changements constants d’angle pour maintenir l’attaque en mouvement vers le centre du terrain ; et les lignes de soutien profondes et instinctives sont toujours quelque chose à voir, après toutes ces années.

Des prouesses classées historiques

Il y a longtemps qu’une équipe française n’a pas été en mesure de reproduire ce genre de prouesses offensives à l’ère professionnelle. Récemment, il y a eu plus de pousses vertes de croissance. L’équipe nationale de France est à deux doigts de remporter les deux derniers tournois des Six Nations et la finale de la Coupe d’Europe des champions 2021 sera disputée par deux clubs français.

Voici une vidéo sur les prouesses de la France durant un match :

Il y a eu plus d’unité d’objectif entre le club et le pays. Un quota sur les importations étrangères signifie que les académies pleines de talents indigènes ont commencé à prospérer, en mettant fortement l’accent sur la diversité.

Un espoir pour la Coupe du monde en France en 2023 ?

Emmenés par les titans parisiens (Racing et Stade Français), il y a désormais beaucoup plus de reflet de la mixité ethnique au sein du pays dans son ensemble sur le terrain de rugby. Le rugby français s’étend de son cœur à de nouvelles régions comme la Normandie, aidé par une structure de promotion-relégation compétitive qui signifie que tous les clubs de D2 votent en démocratie avec leurs frères du Top 14 pour décider de l’avenir du jeu.

En conséquence, le contrat TV du rugby en France vaut trois fois le montant généré par la Premiership anglaise et comprend une couverture complète de chaque match du deuxième niveau professionnel. Il y a un vrai sentiment qu’enfin, le jeu en France va quelque part.